| Famille d'Agoult Forum rp des Royaumes Renaissants (RR) où les membres de la famille, et leurs amis et alliés se retrouvent |
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| Un nouveau départ ou la fin d'une vie ? | |
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+2Pons d'Agoult Alexis Beogora 6 participants | |
Auteur | Message |
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Alexis Beogora Vous êtes MORT
Messages : 8 Date d'inscription : 14/01/2010 dans son caveau, à Marignane Humeur : funèbre
| Sujet: Un nouveau départ ou la fin d'une vie ? Jeu 14 Jan - 17:04 | |
| Dans la ruelle brignolaise où Aurore habitait, tôt le matin, il y avait une surprenante activité. Des hommes en armes la descendaient à cheval avec à leur tête le Vicomte de Marignane. Arrivés devant l’entrée de ladite maison, ils mirent pied à terre. Leurs bottes claquèrent sur le seuil, puis la porte en chêne massif fut brutalement enfoncé et ils pénétrèrent accompagnés du bruit de meubles et de vaisselles fracassées, et des cris de la gouvernante d’Aurore, Inès. Cette dernière fut malencontreusement égorgée par un des gens d’armes de Marignane… Elle gisait alors là, se vidant de son sang, la mort tourmentée la prenait. Alexis grimaça en voyant cela. Mais déjà ses hommes revenaient avec les enfants enroulés dans un linge propre et sortaient. Ils n’avaient désormais plus rien à faire là. Tu m’as enlevé ma fille Mara, pensa-t-il, je t’enlève ton fils Tristan, ce n’est que justice ! Ils refluaient donc, battaient en retraite après la réussite de leur mission…
Que fait-on maintenant Votre Seigneurie ? demanda naïvement le sergent d'armes au Vicomte de Marignane.
Brûlez tout! répondit-il froidement.
Mais... Mon Seigneur... Le feu risque de se propager à la ville entière, Brignoles va brûler avant ce soir!!!
Qu'en ai-je à foutre! termina Alexis remontant sur son cheval.
La troupe commençait déjà à descendre la rue avec les deux gens d'armes qui portaient ses enfants. Son visage était fermé, et aucune émotion n’en ressortait. Peut-être ses traits se décontracteraient lorsqu’il saurait ses enfants sous bonne garde à Marignane. Les Français ou les Provençaux, c’était là comme choisir entre la peste et le choléra. Voilà les forfaits de sa prétendue épouse avant de parait-il défendre Aix, était-elle clerc ou non ? Elle se rendait aussi en Avignon, certainement dans l’espoir de voir éconduit le seul maître de la vicomté. Ce dernier chevauchait avec ses hommes désormais vers elle, plus rien ne les arrêteraient. En chemin Alexis pouvait voir les soldats marseillais remonter vers la capitale pour la défendre. S’ils se montraient menaçant ils les chargeraient et les massacreraient. On ne pouvait plus faire confiance à quiconque en cette terre qui se fourvoyait. | |
| | | Alexis Beogora Vous êtes MORT
Messages : 8 Date d'inscription : 14/01/2010 dans son caveau, à Marignane Humeur : funèbre
| Sujet: Re: Un nouveau départ ou la fin d'une vie ? Dim 31 Jan - 12:38 | |
| http://www.univers-rr.com/RPartage/index.php?page=rp&id=4742&start=023-01-2010 04:07 : Vous avez frappé Jessilarose. Ce coup l'a probablement tué. 23-01-2010 04:07 : Vous avez frappé Kylee. Ce coup l'a (probablement) tué. 23-01-2010 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Culbute, l'armée "La Mistrale" dirigée par Hersende, l'armée "Le Scorpion Noir" dirigée par Axle_x, et l'armée "L'Impasse Provençale" dirigée par Joel51. 23-01-2010 04:07 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "La Mistrale" dirigée par Hersende, l'armée "Le Scorpion Noir" dirigée par Axle_x, et l'armée "L'Impasse Provençale" dirigée par Joel51. - Kylee a écrit:
[Armée du Scorpion Noir, entre Aix et Brignoles, le Vingt-Troisième jour de l'an de Grâce 1458]
Et voilà. Le combat allait démarrer. Elle était en selle, sur son cheval Philippe. L'épée brandie. La peur au ventre. De nouveau, elle allait combattre. Mais sa vie avait bien changé depuis le temps où elle faisait partie de l'Ost Provençal. Elle n'envisageait plus l'existence de la même manière. Une seule chose n'avait pas changé : Son amour de la Provence, Libre et Indépendante. Les quelques soldats Marignanais qu'elle avait réussi à réunir, et à empêcher de rejoindre le camp adverse, là où se trouvait son mari -elle l'avait appris la veille- étaient derrière elle, prêt à la suivre jusqu'au bout.
C'était l'heure...
Elle éperonna les flancs de son cheval. Se lança. Comme avant. Grisée par la vitesse, elle balançait son épée à gauche, à droite, pourfendant des soldats français sans presque s'en rendre compte. Elle était déjà dans un monde à part. Les horreurs de la guerre ne l'atteignaient pas. Elle voulait un adversaire à sa taille. Un adversaire qui pourrait la tuer, s'il n'était tué. Les sangs mêlés de ces soldats qu'elle tuait ruisselaient le long de son épée, de sa main, de son bras... Ils éclaboussaient sa chemise, son visage à la pâleur si délicate...
Et soudain, son cheval flanche. L'animal a reçu un coup dans le flanc. Vite, avant d'être désarçonnée, elle descend de selle, d'un mouvement presque félin. Parmi toutes ces armures, cette femme habillée en homme, sans aucune autre protection que son bouclier, cela détonnait. Du regard, elle chercha celui qui l'avait fait descendre de son piédestal mouvant. Là. Un homme, grand, massif. Les cheveux tressés. Le regard dur. (Insanius).
Ils se toisent. Peut-être est-ce lui, celui qui lui ôterait cette vie dont elle ne voulait plus ? Elle lève son épée, il fait de même. Fracas de métal qui s'entrechoque. Une fois, deux fois, trois fois. Mais elle est plus rapide. Il s'en faut de peu, mais elle parvient à feindre un coup pour lui en asséner un autre. Elle voulait viser le coeur, mais n'a eu que l'épaule. Raté, ça sera pour la prochaine fois.
L'épée s'enfonce dans les chairs de cet homme. Brise l'os. Il lâche son arme, et s'écroule au sol. Et elle le regarde, et lui dit :
Tu te bats bravement, Français. Le Très-Haut t'a épargné, remercie-le humblement tous les jours du restant de ta vie.
Elle lui sourit. Un sourire... De la compassion, presque. Mais pas de pitié. Elle fait volte face, et s'engage à nouveau dans un combat. Derrière, ses hommes ne suivent plus. Le porte-enseigne s'écroule, raide mort. Elle serre les dents, et ramasse l'étendard qui a foulé le sol. L'agite furieusement, en hurlant le fameux cri de guerre Provençal. Digo li que vengon, no pàsaroùn !
Et puis, entre deux soldats, il apparaît. Et à présent, tout s'éclaire. Il est là. L'épée brandie. Et il la voit. Lui, le félon. Lui, son bourreau. Lui, son mari... (Prouvencao).
Déterminée, elle s'avance. Mangée, elle le sera. Il l'avait détruite de l'intérieur. Il lui avait volé son envie de vivre. Finalement, il lui prendrait la vie, tout court. Elle n'allait pas l'abîmer. Il serait la seule famille qu'il resterait à Tristan. L'enivrement des batailles, l'euphorie des combats et l'insouciance des duels... Il n'y avait plus goûté depuis si longtemps. Elle était loin cette nostalgique époque où Alexis chevauchait en Anatolie pour sabrer du Turc. Là était-il tout aussi aristotélicien ce sang, ce peuple. S'était-il oublié ? La tristesse de la mort de leur Roy René dans cette lointaine contrée qu'était Constantinople s'était-elle transformée en folie ? Au moins ici le panache se teintait d'une réalité sur un champ de bataille qu'il n'avait pas lors d'un tournoiement, pâle avatar de la guerre. Seule la chasse s'en reprochait de plus fidèlement. Mais là quelle meilleure chasse que celle qu'est la guerre. La proie et le chasseur sont sur le même pied d'égalité. Enfin, l'un était à pied, l'autre à cheval... Bref, ce fut sa première victime durant sa charge. Quel naïf fantassin que voilà, enfin le Vicomte de Marignane n'y prêta pas plus longtemps attention. Derrière lui sa bannière flottait vivifiée par cette brise. Cependant un piquier eut raison de lui. Le chevalier à terre, voilà une pensée bien réjouissante, mais déjà ses gens se jetaient sur l'inopportun et il se relevait pour continuer à se battre au milieu de ses hommes.
Soudain l'éclair, une bannière de Marignane en face, ça ne pouvait être qu'elle. Les hommes d'armes qui l'avaient accompagnée pâlir de voir leur maître en face d'eux. Alexis fit légèrement craqué son cou d'un mouvement sec. Un sourire aux lèvres apparut lorsqu'il retira son heaume. Mais déjà une jeune femme s'était lancée sur lui hallebarde à la main. D'un geste de l'épée il l'écarta de son chemin, l'a laissant gisante sur le côté du seul vrai duel qui allait y avoir. L'oriflamme azur derrière Aurore s'abaissa, et ses gens firent cercle autour deux. Elle acceptait pour une fois l'honneur, l'honneur de se battre, à armes égales. Sa femme pourrait alors déverser sur lui toute la haine qu'elle avait refoulé depuis leur première rencontre, hypocrisie latente pour mieux le pénétrer et l'abuser. Les chocs des épées, les étincelles des lames, ses sifflements dans les airs alors brettées. Puis le sang gicla... Touchée au cou elle s'effondra là inerte, c'était terminée. Autour de lui la bataille semblait faire de même. Et lorsque la nuit tomba finalement sur les soldats, combien étaient tombés au champ d'honneur, aucune victoire, aucune défaite, mais des râles, des pleurs, des lamentations, c'était cela la guerre...
Les gens de Marignane s'étaient alors rassemblées autour du Vicomte agenouillé auprès du corps de sa belle. Sa main droite caressa son visage, puis lui rabattit les cheveux qui tombaient dessus en arrière. Il soupira et lui murmura qu'il l'avait tant aimé. Il se releva et commença à partir. D'un claquement de doigts, ils se saisirent d'Aurore pour l'amener jusqu'à Brignoles où ils allaient camper. Là-bas ils l'embaumeraient scrupuleusement avant de l'amener jusqu'à Marignane prochainement, profitant de la trêve dominicale à venir. Alexis chevaucha aux côtés de son capitaine qu'il servait durant la bataille. Ce dernier avait probablement tué la Comtesse de Provence, mais quelle autre sorcellerie se serviraient-ils ces très aristotéliciens Provençaux pour lui redonner vie. Ne se retournant pas, mu vieille superstition grecque, le Vicomte de Marignane espérait peut-être que sa vicomtesse vive de nouveau car sinon ses enfants ne la reverraient jamais! Ces derniers étaient à Marignane sous bonne garde, ils les retrouveraient bientôt à son plus grand plaisir. Alexis se disait qu'il devrait les envoyer au plus tôt à Aix-la-Chapelle pour leur sécurité auprès de l'Empereur. 24-01-2010 04:07 : Vous avez frappé Ladylovely. Ce coup l'a probablement tué. 24-01-2010 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Ladylovely. 24-01-2010 04:07 : Vous avez frappé Yvanoff. Ce coup l'a probablement tué. 24-01-2010 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Yvanoff. 24-01-2010 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Jean58, l'armée "Le Scorpion Noir" dirigée par Axle_x, et l'armée "L'Impasse Provençale" dirigée par Damelita. 25-01-2010 04:06 : Votre révolte a été un échec. Vous étiez une petite bande contre un nombre important gardes. 26-01-2010 04:08 : Votre révolte a été un échec. Vous étiez un groupe nombreux contre un nombre important gardes. 28-01-2010 04:08 : Vous avez frappé Galeallan. Ce coup l'a probablement tué. 28-01-2010 04:08 : Vous avez été attaqué par Galeallan. 28-01-2010 04:08 : Vous avez été attaqué par Jean58. 28-01-2010 04:07 : Vous avez été attaqué par Ellerybastien. 28-01-2010 04:07 : Vous avez frappé Ancien. Ce coup l'a probablement tué. 28-01-2010 04:07 : Vous avez été attaqué par Ancien. 29-01-2010 04:07 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de Baalrock, de Balthasar, de Bob_brown, de Exeter, et de Erlinn, l'armée "L'Impasse Provençale" dirigée par Damelita, l'armée "Le Scorpion Noir" dirigée par Blackwolf777, l'armée "L'Arlesienne" dirigée par Lila, et l'armée "La Mistrale" dirigée par Hersende. 29-01-2010 04:07 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "L'Impasse Provençale" dirigée par Damelita, l'armée "Le Scorpion Noir" dirigée par Blackwolf777, l'armée "L'Arlesienne" dirigée par Lila, et l'armée "La Mistrale" dirigée par Hersende. 29-01-2010 04:06 : Vous avez frappé Laran. Ce coup l'a probablement tué. 29-01-2010 04:06 : Vous avez engagé le combat contre Laran. 30-01-2010 04:07 : Vous avez été attaqué par Bobolepeon. 30-01-2010 04:07 : Vous avez frappé Omarius. Ce coup l'a probablement tué. 30-01-2010 04:07 : Vous avez été attaqué par Omarius. | |
| | | Pons d'Agoult Vicomte de Marignane
Messages : 136 Date de naissance rp : 21/03/1430 Date d'inscription : 07/12/2009 Luxeuil Humeur : vicomtale
| Sujet: Re: Un nouveau départ ou la fin d'une vie ? Dim 31 Jan - 13:37 | |
| - Prouvencao a écrit:
- 31-01-2010 04:07 : Votre bouclier a été détruit.
31-01-2010 04:07 : Votre arme a été détruite. 31-01-2010 04:07 : Ale_la_rossa vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat. 31-01-2010 04:07 : Vous avez été attaqué par l'armée "Armata Semper Fidelis" dirigée par Margab. Le SongePons d'Agoult était torturé durant son sommeil touchant à sa fin avec le petit matin franc-comtois qui se levait sur la campagne luxovienne. Enroulé dans le drap de lin, emmitouflé dans la chaude fourrure qui le protégeait du froid du pays, le Provençal gesticulait dans sa litière. La sueur perlait sur son front, visiblement tourmenté par quelque mal inconnu... Le pauvre rêveur était plongé tant bien que mal dans une Provence déchirée, sa terre était rouge du sang des deux camps qui s'affrontaient aveuglément, chacun clamant sa légitimité et sa bonne cause, mais qu'en était-il ? Il se voyait titubant en ce matin qui se levait, au pied des murs d'une ville – Brignoles ? –, une main tenant une épée brisée, l'autre sur son ventre. Lorsqu'il releva cette dernière, elle était aussi rouge que ce paysage qui s'offrait à lui : des gouttes écarlates perlaient du bout de ses doigts... Une grimace rosée se dessina sur la blancheur de son visage. Il était mort ? Le chevalier s'écroula un instant. Posé sur ses genoux, il psalmodiait des vers grecs inaudibles. Alexis ? « Mon frère! Venge-moi! » Alexis ? « VENGE-MOI! » « aaaaAAAAAH! laissa échapper le pauvre Pons, s'éveillant terrorisé. Assis dans le lit, accoudé sur ses jambes repliées, le visage reposant dans ses mains, le Provençal essayait de comprendre son étrange songe. Comme Sypous devait-il voir là un message divin, un rêve prémonitoire ? Il replia ses jambes sur le côté, et s'assit sur le bord de son lit. Sa respiration était saccadé, le vicaire pensait. Son parrain était-il mort ? Le froid de sa chambrée vint aussitôt le tirer de sa méditation, faisant tressaillir son échine. Il se précipita vers le brasero dont la chaleur fut un réconfort qui lui fit oublier son dur réveil. Le matin se levait, il devait se rendre à la basilique pour officier aux Luxoviens. Une messe pour prier, pour prier les âmes qui nous quittaient, et ceux qui se battaient encore attendant tristement leur heure partout dans les Royaumes... | |
| | | Alexis Beogora Vous êtes MORT
Messages : 8 Date d'inscription : 14/01/2010 dans son caveau, à Marignane Humeur : funèbre
| Sujet: Re: Un nouveau départ ou la fin d'une vie ? Mar 2 Fév - 23:03 | |
| Une livrée et l'étoffe d'un vexille qui n'étaient plus que les vestiges d'une gloire passée. Le cavalier chaudement couvert de fourrures peinait à faire avancer sa dernière monture dont la robe ruisselait de sueur malgré le temps. Qui était le plus fatigué ? Il avait chevauché depuis la Provence, ne s'arrêtant qu'à quelques relais de poste sur son chemin pour changer de coursier. Combien en avait-il poussé à bout pour accomplir sa mission ? Le curieux messager resta juché sur son cheval un temps avant que celui-ci ne s'effondra... Ils mesuraient chacun de leur long la Grand-rue de Luxeuil recouverte par un épais manteau de neige. Le chevalier poussa un râle de douleur : sa jambe gauche était bloquée ; son pied libre – le droit – donnait des coups au corps inerte de la bête dont le poids l'écrasait. Il soupira de dépit et profita de son immobilisation pour être plus attentif à ce qui l'entourait. De chaleureuses lueurs aux fenêtres des chaumières et des tavernes avoisinantes laissaient penser au voyageur ce soleil qu'il n'avait plus vu depuis Lyon. Les échoppes étaient fermées vue l'heure tardive. Le soir étant très avancé à son arrivée, il désespérait de croiser une âme qui vive pour l'aider. Se faisait-il à cette idée : comme son maître, il mourrait le lendemain matin... | |
| | | Alexis Beogora Vous êtes MORT
Messages : 8 Date d'inscription : 14/01/2010 dans son caveau, à Marignane Humeur : funèbre
| Sujet: Re: Un nouveau départ ou la fin d'une vie ? Jeu 4 Fév - 9:30 | |
| - Rebella37 a écrit:
- Bella qui avait encore travaillé tard dans son bureau fit un tour en taverne avec le petite Mélissa qu'elle gardait, marchant dans le nuit elle entendit des bruits incompréhensibles...
Se rapprochant elle put entendre un appel de plus en plus audible...
Bella non sans crainte s'approcha du malheureux, et le vit la jambe coincée sous sa monture bien mal en point, sûrement morte de fatigue, mais d'où venait-il ainsi? Que venait il faire à Luxeuil?... haaaaaa tant de questions se bousculaient dans la tête de Bella!!!
Bella posa le landau non loin d'elle et s'accroupit près de l'homme. - Bonjour messire, dites-moi vous voila dans une fâcheuse situation!
Bella pensa que seule elle ne pourrait rien faire pour dégager ce bougre de sa monture, il lui faudrait de l'aide. Elle regarda dans son gibet et se rappela qu'elle avait une gourde d'eau, elle la tendit afin qu'il puisse au moins se désaltérer. Voyant quelqu'un s'approcher, du revers de la main droite il ôta sa salade (casque dont la visière recouvrait les yeux avec une fente pour ces derniers). Il allait porter la main à sa coutille (épée courte et large) avant de se raviser, de peur d’effrayer celui ou celle qui pourrait lui venir en aide… Une femme! C’était bien sa chance! Elle s’occupait visiblement d’une petite fille, et resta là quelques instants, l’observant. Puis ce fut des paroles incompréhensibles. Son maître lui avait bien dit qu’ils parlaient français les barbares. Était-ce la douleur ou les remontrances de son maître lorsqu’il lui apprenait ce français dont soudain il n’avait plus trace dans sa mémoire, il grimaça. Le chevalier reporta son attention sur la gourde dont il ne dédaigna point l’offrande. L’eau était froide, et non fraîche. Pays de malheur. Dire qu’ici un Provençal vivait. « Peuchère! » faillit-il lâcher. Et il la regardait s’acharner aussi vainement que lui sur son cheval mort. Poussa-t-il un soupire avant de parler : Dono! Aurié besoun de vosto ajudo! Diéu m’afourtune! Ana querre un capelan!Sa tête toucha de nouveau la neige lorsqu’il la laissa aller en arrière, fatigué de tirer sur les muscles de son cou dans une telle position. L’avait-elle compris ? Il demandait simplement cette aide qu’elle ne pouvait lui apporter. Seul Dieu. Un prêtre même pouvait lui donner. A moins qu’elle trouve du monde pour soulever la carcasse inerte de sa monture… | |
| | | Alexis Beogora Vous êtes MORT
Messages : 8 Date d'inscription : 14/01/2010 dans son caveau, à Marignane Humeur : funèbre
| Sujet: Re: Un nouveau départ ou la fin d'une vie ? Sam 6 Fév - 14:32 | |
| - Ilays a écrit:
Depuis son retour a Luxeuil, Ilays déambulait dans les froides nuits. Il lui semblait qu'ainsi elle y voyait plus clair. Marchant sans but précis, simplement a la recherche d'une réponse qu'elle n'obtiendrait pas, elle entendit comme un bruit, un murmure ... De nature peu curieuse elle hésita à aller voir, puis se rappelant d'une époque où les agressions étaient courantes la nuit, elle décida d'aller voir d'où provenait ce bruit et surtout de qui. Elle marcha jusqu'à l'endroit duquel il lui avait semblé entendre quelque chose. Elle vit une masse par terre et s'en approcha. Elle trouva dame Bella qu'elle avait croisé une ou deux fois en taverne, accroupi au prés d'un homme qui semblait plutôt mal en point. Elle resta quelques secondes a regarder la scène puis dit à Bella
Dame Bella, vous qui connaissez bien Luxeuil et ses habitants, vous devriez aller chercher de l'aide et peut être aussi monsieur le maire.
Puis Ilays observa l'homme a terre qui semblait à l'article de la mort. Mais cela ne l'émeut même pas, elle se dit qu'elle était devenue froide, froide comme la neige qui s'était remise a tomber. - Falfalle a écrit:
En sortant de la taverne, Falfalle prit à droite au lieu de tourner à gauche comme à son habitude. Quel message Pons avait-il voulu lui faire passer en la poussant à prendre ce chemin ? Ses paroles résonnaient encore à ses oreilles. Celles de Clorin aussi. Elle s'était mise à lui raconter des bribes de sa vie. Que lui était-il donc passé par la tête ? Elle avait décidé de vivre au présent, de ne pas se retourner... Elle n'avait pas pour habitude de réfléchir ainsi. Elle allait par ces rues noires et désertes et se surprit, elle habituellement peu sensible au danger, à trembler. Falfalle s'arrêta pour calmer le tremblement de ses mains et de son corps tout entier. La fatigue, sans doute. Ou le froid...
Elle vit des ombres au coin de la rue. Des brigands ? Des démons ? Elle faillit faire demi-tour mais la curiosité l'emporta. Un cheval était couché sur le sol. Un homme aussi et deux femmes.se tenaient auprès de lui, l'une debout, l'autre penchée. Elle entendit des chuchotements et l'une des femmes s'éloigna. L'autre regardait, froide, immobile. Falfalle s'approcha encore. Elle est partie chercher du secours murmura la forme droite et sombre. Falfalle songea à Clorin qui était peut-être encore en taverne malgré l'heure avancée. A Sacraï bien sûr mais elle ne savait où le trouver L'homme portait un casque. Bien que vêtu de fourrures, il semblait avoir froid. La neige qui tombait sans discontinuer commençait à le recouvrir.. Que des femmes. C'était bien là sa bonne étoile. Balthazar l'abandonnerait-il. Derrière lui le Très-Haut. Pâle lueur dans le ciel qu'il scrutait pour trouver une réponse. Comment les habitants du pays faisaient-ils. En Provence il suffisait de lever à tout moment les yeux vers le Soleil ou les étoiles. Où était Celle du Berger ? Celle qui guide chaque Provençal au cours de sa vie, l'étoile qui l'avait mené jusqu'ici ? Il l'aperçut d'entre les nuages. Retournant son regard vers la nouvelle arrivante, il crut voir ce même éclat en ces yeux. Ce n'était pas le premier Provençal qu'elle croisait. Le chevalier pouvait lui faire confiance, elle seule lui amènerait la personne qui l'intéressait. Quelques mots à peine audibles sortirent de sa bouche... Lou Loup da Goù... Lupus agoldi! tenta-t-il naturellement en provençal avant de se reprendre et de parler en une langue plus universelle, le latin. Son bras avait plongé dans sa musette puis s'était allongé tant bien que mal vers Falfalle, un rouleau serré dans son gantelet de fer. - Prouvencao a écrit:
- [rp][/rp]
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| | | Pons d'Agoult Vicomte de Marignane
Messages : 136 Date de naissance rp : 21/03/1430 Date d'inscription : 07/12/2009 Luxeuil Humeur : vicomtale
| Sujet: Re: Un nouveau départ ou la fin d'une vie ? Dim 7 Fév - 18:52 | |
| - Falfalle a écrit:
Falfalle se pencha un peu plus. Quelque chose d'inexplicable venait d'attirer son regard. Un flamme étrange et inhabituelle dans les yeux de l'homme qu'elle distinguait à peine au travers d'une minuscule fente. Etait-ce la fièvre ? Elle posa sa main sur la main de l'homme, la remonta au dessus du gant. Elle connaissait leur pouvoir apaisant et ne doutait qu'il pût agir sur l'homme, même si mal en point. Non la flamme venait d'autre chose, quelque chose qui la bouleversa jusqu'au plus profond d'elle-même qui remuait quelque chose d'inconnu.
L'impression aussi nouvelle incompréhensible que quelqu'un avait besoin d'ellle. Elle se sentit plus légère qu'elle ne l'avait jamais été. Il prononça quelques mots qu'elle prit pour du provençal.. .... gou ?
Lupus ? Un loup ? Quel loup ? In territorio Agoldi....
De son autre main, l'homme venait de toucher la sienne et, sous le gant de fer, elle en devina la chaleur bienveillante Cette main serrait quelque chose qu'elle glissa dans la sienne. L'homme ignorait quelque chose d'importance : Falfalle ne savait pas lire !
Elle se saisit de l'objet et se mit à courir aussi vite qu'elle put. Pons d'Agoult avait quitté le presbytère. Il y passait trop de temps. Il y vivait même par commodité. Au final il avait délaissé sa modeste chaumière. Il avait encore neigé, elle recouvrait la ville de ce tapis blanc où l'on voyait les traces des Luxoviens allant et venant durant la journée. Il allait rejoindre la Grand-rue. Lorsqu'à une intersection, prenant le coin de la ruelle d'où il sortait, le vicaire sentait un violent coup au ventre. Douleur certes, mais surtout force du choc qui le fit tomber en arrière, sur les fesses. Un peu sonné, il faisait face à Falfalle, elle aussi tombée par la violence de l'anodine rencontre. « Rah! Eh bien! lâcha-t-il, un main sur sa poitrine, endolorie. Entre eux-deux, un parchemin roulé et cacheté à la cire rouge : une missive privée destinée à quelqu'un de bien particulier, il n'y prêta guère attention en se relevant pour aider son amie. Avait-elle reçu un pigeon d'une lointaine et noble connaissance ? Aucun roturier n'utiliserait un aussi riche vélin, et signerait avec de la cire. Un anneau sigillaire comme celui qu'il portait à l'index coûtait fort cher. | |
| | | Pons d'Agoult Vicomte de Marignane
Messages : 136 Date de naissance rp : 21/03/1430 Date d'inscription : 07/12/2009 Luxeuil Humeur : vicomtale
| Sujet: Re: Un nouveau départ ou la fin d'une vie ? Dim 7 Fév - 19:37 | |
| - Falfalle a écrit:
Falfalle était tombée sous la violence du choc. Elle vit Pons grimacer et porter la main à sa poitrine mais elle n'y prêta pas attention. Elle prit la main qu'il lui tendait, le regard rivé sur le parchemin qui roulait en se recouvrant délicatement de flocons de neige.
Elle haletait Oh Pons, je vous cherchais Un homme là bas... Un cheval.... Des femmes... Il faut .... Provençal....
Dieu vous bénisse !
Falfalle ramassa prestement le parchemin, souffla dessus pour en éliminer la neige et le serra contre son coeur. Voilà. Il n'avait strictement rien compris. Quelle poisse. Falfalle était visiblement agitée et avait récupéré la missive qui lui avait échappé suite au choc. Pons d'Agoult la serra tendrement dans ses bras, pour la calmer, et attendre qu'elle lui expliqua tranquillement son problème. Maintenant ses phrases se faisaient plus formulées. Un voyageur blessé... d'origine provençale ? Le pauvre, que faisait-il là lui. Son amie l'avait accompagné sur les lieux. Le cavalier était toujours là, dans une position quelque peu inconfortable. Le vicaire luxovien s'accroupit à ses côtés, pour se pencher sur lui. « Coume vaï, moun fraire ? lui dit-il chaleureusement. Siéu Paire Pons da Goù, Segoundàri de Lùsseuil! Il venait de passer sa main derrière la tête de son interlocuteur pour l'aider à se relever un peu. | |
| | | Alexis Beogora Vous êtes MORT
Messages : 8 Date d'inscription : 14/01/2010 dans son caveau, à Marignane Humeur : funèbre
| Sujet: Re: Un nouveau départ ou la fin d'une vie ? Dim 7 Fév - 23:42 | |
| - Derborence a écrit:
L’adjudant Derborence passait pour la troisième fois la courtine entre les tours surplombant la rue de Poligny avec l’allée des Moines. Il emprunta l’escalier qui descendait en direction de la route de Vesoul, passa devant le bureau de la douane puis se dirigea vers la place de Luxeuil. Ce chemin il le connaissait comme sa poche. Il lui permettait de voir au loin en direction de Vesoul tout en ayant une bonne vision de Luxeuil. Il longea le bâtiment de la mairie et se retrouvât sur la grand place de sa ville.
Un choc sourd et lointain attira son attention. Prudemment il fit demi tour, contournât la mairie afin de venir au plus près de la source du bruit. A l’angle de l’allée des Moines et de la rue de Dole il reconnut les voix de Falfalle et de Pons d'Agoult. Il se plaça sous une porte cochère et attendit. Falfalle annonçait la venue d’un étranger dans les murs de la ville. Elle en désigna au Vicaire la direction. L’adjudant les vit partir tous deux et entreprit de les suivre.
Il arriva trois pas derrière eux sur les lieux. Là sous la masse inerte d’un cheval un cavalier parlait avec Pons d'Agoult une langue que Derborence identifia comme venant du sud.
L’homme ne semblait pas blessé mais sa position devait le faire souffrir. L’adjudant saluât les personnes présentes et se présentât à l’étranger :
Bonsoir Messire je suis l’adjudant Derborence. Je vais vous tirer de là !
Il s’assura que l’animal était mort puis se précipitât chercher Ousadia dans son écurie.
Il revint rapidement sur la place. A l’aide d’une corde de chanvre qu’il fixa aux jambes de la monture étendue de tout son long sur les pavés il fit prudemment avancer Ousadia. Ponsdagoult soutenait le cavalier. Après quelques tentatives le malheureux étranger fut enfin délivré de son inconfortable posture. - Falfalle a écrit:
Falfalle croisa rapidement le regard de l'homme toujours allongé à terre. Elle crut y voir une approbation et souhaita ne pas s'être trompée. Elle glissa la missive dans la main de Pons. Pons se méprit dans un premier temps, serra ses doigts gourds comme pour la réconforter avant de s'emparer enfin du parchemin.
Où était donc la forme sombre aperçue tout à l'heure ? Et l'autre qui s'en était allée semblant chercher du secours ?
Pons parlait et sa voix calme et tranquille la rasséréna. Elle tourna la tête Dieu du ciel ! Un homme, l'adjudant Derborence !. L'étranger allait être sauvé ! Ils allaient enfin pouvoir dégager l'animal et libérer le prisonnier.
Par Dieu, enfin un Provençal faillit jurer le chevalier. Mais il n'osa pas vu le statut de l'homme. Mais son nom lui rappela soudain le destinataire. C'était lui le Loup des Agoult, le dernier d'une mystique lignée. Peut-être était-ce pour cela que son maître affectionna l'homme au point de l'appeler son frère. Le valet de Marignane n'eut pas le temps de lui répondre qu'on le dégageait enfin. C'était là un des gens d'armes qu'il avait dû croiser lorsqu'il avait franchi la porte fortifiée de la ville. Encore toujours ses mots barbares dans leur bouche, ils ne les comprenaient décidément pas. Reportant son regard sur celle à qui il avait donné son message, il acquiesça, lui faisant comprendre que c'était le destinataire du pli. Se retournant vers ce dernier, il répondit enfin : Vaï miés moun Paire!Lorsque le prêtre eut entre les mains la missive qui lui était destiné, il l'attrapa soudain par le col pour le tirer assez violemment vers lui sans pour autant le faire tomber, ni lui-même se relever, tellement il était fatigué. Sa Segnourié es mort! t'amo! Fai toun proun pèr pas le decebre! decebrèn! Siegues un tant boun viscoum!Puis finalement le lâcha-t-il, fatigué. Il resta allongé là, il ne pouvait plus bouger, exténuer. Il ne restait plus qu'à Pons d'Agoult de faire connaissance avec son avenir. Ce dernier venait de briser le scel. Le parchemin se déroula... - Prouvencao a écrit:
- [rp]A Père Pons d'Agoult, Vicaire de Luxeuil.
Mon frère,
si tu reçois cette missive c'est que, comme mon messager te l'a indiqué plus tôt, je suis mort. Comment ? Je ne peux te dire, à l'heure où j'ai écrit cette lettre, je ne brandissais pas encore mon épée, exvoto pour l'Empereur. Sache que j'ai laissé croire à mes ennemis que mes enfants ont rejoint terres impériales. Mais là aussi j'avais trop peur que comme sur toi, ils ne tentent quelques brigandages sur mes gens et mes enfants en chemin. Tu les retrouveras enfermés dans le donjon du château de Vitrolles, sous bonne garde.
Mais le plus important est que tu deviennes Vicomte de Marignane pour les protéger, autant que cette Provence que tu ne reconnaitras plus, elle s'est perdue. Apporte cette missive à l'Héraut impériale ès Provence, Victorinne Von Frayner, Duchesse de Longuyon, Vicomtesse de Charmes, Baronne de Varennes et de Viviers, et Dame de Freinet, vassale d'un ami dont je t'ai indiqué le nom. Peux-tu leur faire confiance, leur laisser ta destinée entre leurs mains. D'autres noms t'ont été indiqués pour changer le Comté de Provence.
Paix à toi, sur ta famille, et sur ta vicomté,
Alexis 'Prouvencao' Beogora, Vicomte de Marignane et Chevalier des Baux, Fait à Vitrolles le soir du 14 janvier de l'an de grâce 1458. [/rp] | |
| | | Pons d'Agoult Vicomte de Marignane
Messages : 136 Date de naissance rp : 21/03/1430 Date d'inscription : 07/12/2009 Luxeuil Humeur : vicomtale
| Sujet: Re: Un nouveau départ ou la fin d'une vie ? Lun 8 Fév - 19:10 | |
| - Falfalle a écrit:
- Falfalle vit les deux hommes s'embrasser.
Pons avait déroulé le parchemin.
Le regard de Falfalle allait de l'un à l'autre. L'un exténué le regarde vide, l'autre tout blanc.
Falfalle sentit les larmes lui monter aux yeux.
Elle sentait que quelque chose de grave était en train de se passer et elle eut peur soudain de ne plus jamais revoir Pons. Silencieuse, elle n'osait poser de question.
Pons d'Agoult se releva brutalement, il devait écrire, écrire, écrire beaucoup de lettres. Il se sentait soudain chancelant à tout ce qu'il allait devoir retourner. Bien des choses, le voilà qu'il était parachuté en plein milieu d'un conflit larvé depuis des années. Maintenant beaucoup allaient le bousculer et le détruire comme ils l'avaient fait pour le Vicomte. Cadeau empoisonné qui, même pour un temps, pouvaient le détruire. Que devrait-il faire ? Le dos rond ? Ou combattre à visage découvert ? Trop de questions! Son regard avait changé et il dévisageait chacun, un peu perdu. Tout ce qu'avait pu lui dire le Vicomte de Marignane lui revenait soudainement, et il en prenait conscience, ou plutôt en voyait-il finalement la profondeur et la dureté. « Un coursier sûr pour Aix-la-Chapelle! Vite! Je veux le voir devant le presbytère au plus tôt! s'écria-t-il à ceux qui l'entouraient après avoir repris ses esprits. Le vicaire roula sa missive puis partit rejoindre ses quartiers, il avait besoin de calme, de chaleur, et surtout d'encre, de plumes, et de vélins... Le Provençal s'était posé sur sa table, avec son écritoire, et avait commencé. Il était attentif à chaque mot qu'il utilisait, et ne voulait aucun trouble : plusieurs fois il sortit d'un coffre des missives que lui avaient envoyé Alexis. Nombreux seraient ses interlocuteurs prochains : amis, proches, alliés, connaissances du Vicomte. Son premier courrier était pour l'Hérauderie impériale. L'Empereur perdait un puissant allié en Provence, tombé les armes à la main certainement conformément à son ost. C'était ainsi formulé dans la dernière missive du Vicomte, qui campait alors sous les murs de Brignoles. Adressée à une personne qu'il lui avait recommandé, Pons écrivit à cette duchesse lorraine alors en charge de la marche de Provence. Lorsque le cavalier serait prêt, il la transmettrait : - Ponsdagoult a écrit:
- [rp]De nous, Père Pons d’Agoult, Vicaire de Luxeuil.
A vous, Duchesse Victorinne Von Frayner de Longuyon, Vicomtesse de Charmes, Baronne de Varennes et de Viviers, et Dame de Freinet.
Salut et bénédiction apostolique.
Votre Grâce, en tant que Héraut impériale ès Provence, vous avez été l’une des dernières à échanger avec le Vicomte de Marignane. Apprenez tristement son décès il y a quelques jours. Nous vous invitons alors à assister à une cérémonie funèbre, son dernier sacrement avant de rejoindre son Créateur et ses aïeuls. Elle aura lieu en la chapelle castrale de Marignane, le samedi 13 février de l’an de grâce 1458.
Fait à Luxeuil, Le huitième jour du mois de février 1458. [/rp] | |
| | | Pons d'Agoult Vicomte de Marignane
Messages : 136 Date de naissance rp : 21/03/1430 Date d'inscription : 07/12/2009 Luxeuil Humeur : vicomtale
| Sujet: Re: Un nouveau départ ou la fin d'une vie ? Mer 10 Fév - 23:53 | |
| [levée d'une lance, lundi 8 février]
La plupart de ses cérémonies étaient terminées. Il était l'heure de faire marcher ses contacts. Pons d'Agoult prévint tout d'abord par pigeon son amie genevoise qu'il passerait très certainement par sa cité lors de son voyage jusqu'en Provence. Mais il fallait être plusieurs pour une telle expédition. Bien évidemment contacta-t-il le Seigneur Uriel d'Anderny, garde épiscopale en Lorraine, habitant Épinal. Puis un troisième ami, Vicomte et baron luxovien, Sacrai d'Eirbal, serait de la partie. Ils auraient alors tout quatre moins d'une semaine pour rejoindre la Vicomté de Marignane en chevauchant à bride abattue. Mais c'était son devoir d'officier le dernier sacrement à son frère de cœur. Cependant, il ne pouvait laisser derrière lui, encore moins pour deux semaines au mieux, une tendre amie. Alors décida-t-il d'aller parler avec Falfalle pour savoir si elle était prête à l'accompagner jusqu'à son pays. Il n'y resterait pas de toute manière, il reviendrait à Luxeuil... | |
| | | Falfalle de Peys
Messages : 10 Date d'inscription : 11/02/2010 Le Puy Humeur : Toujours contente
| Sujet: Re: Un nouveau départ ou la fin d'une vie ? Jeu 11 Fév - 20:27 | |
| Pons s'en était allé en grommelant. Voila plusieurs jours que Falfalle ne l'avait pas vu et elle ne parvenait pas à se résoudre à aller sonner chez lui. Elle s'était pourtant renseignée et on lui avait indiqué où elle pourrait le trouver mais il lui semblait qu'elle ne serait pas la bienvenue. Ramassant tout son courage, après avoir bu une ou deux chopes en taverne, elle se dirigea vers l'église. Quand elle l'aperçut, il fit un détour pour venir à sa rencontre. Il semblait d'humeur sombre et préoccupée. Mais ce qu'il lui annonça la laissa pantoise ! Elle fit demi-tour aussitôt sans même saluer, sans même répondre. Elle flottait dans les airs, tourbillonnait en dévalant la rue. Elle embrassait les inconnus qui passaient à sa portée, éberlués. Elle sautillait sans pouvoir s'arrêter, chantant à tue tête malgré l'heure tardive. Pons lui avait demandé si elle l'accompagnerait ! Dans son pays.....
Elle fit demi-tour, courut vers Pons, lui sauta dans les bras en riant :
Mais bien sûr, bien sûr, bien sûr, jusqu'au bout du monde s'il le fallait !
Soudain, elle se rembrunit. Qu'est -il arrivé au cavalier, Pons ? Tu as de ses nouvelles ? . | |
| | | Pons d'Agoult Vicomte de Marignane
Messages : 136 Date de naissance rp : 21/03/1430 Date d'inscription : 07/12/2009 Luxeuil Humeur : vicomtale
| Sujet: Re: Un nouveau départ ou la fin d'une vie ? Ven 12 Fév - 9:44 | |
| Voilà qui le fit sourire lorsqu'il la vit revenir vers lui en courant. Le faire languir pour finalement accepter, et d'une manière fort peu commune : en lui sautant dans les bras. Falfalle avait ce luxe. Elle arrivait à le faire défaillir. Il rougissait sans cesse à chaque fois qu'il la voyait. En taverne comme en dehors, le prêtre recevait de chaleureux baisers – chastes, j'avais oublié de le préciser – de son amie. « Jusqu'au bout du monde s'il le fallait », qui sait, avec Pons, il fallait s'attendre à tout. Puis enfin, après des mois où ils ne faisaient que se côtoyer, elle l'avait tutoyer dans sa dernière question. « Il s'est rétabli, et se repose dans le presbytère en attendant que nous partions, il nous accompagne, lui répondit-il. Mais, euh, je vais devoir te prendre en croupe, nous n'avons visiblement pas assez de chevaux pour le voyage! Son visage s'empourpra à l'idée de sentir les mains de Falfalle enlacer sa taille lors de la chevauchée... Il la tenait toujours dans ses bras, dans cette étonnante position consécutive au moment où elle lui avait sauté dessus pour lui dire qu'elle venait. Situation tout aussi embarrassante que la prochaine, pensa le vicaire. Il fallait de plus qu'elle se prépara, il partait le soir même. La déposa-t-il aussitôt. Une manière comme une autre d'empêcher que Sacraï se posa quelques questions qu'il ne fallait pas... surtout lui! D'ailleurs où était-il encore passé ? Il devait déjà être là, avec sa monture. Il voyait le gens d'armes de Marignane qui arrivait déjà, bride en main. Un de moins qui se poserait des questions. Mais surtout, où était Uriel ? Pons d'Agoult profita de la présence du Marignanais pour laisser son amie sous bonne garde. De plus, il revint aussitôt avec son cheval, harnaché de quelques sacs de cuir et de toile : fourrures notamment, et surtout vivres. Le chevalier n'avait pas oublié les siennes non plus. Il espérait juste que les Luxoviens n'avaient pas profité qu'il soit étranger pour lui faire payer ça une fortune. Bon cette fois ça suffisait : le vicaire fila à la taverne municipale pour tirer par les oreilles le maire jusque vers ses compagnons de route qui l'attendaient... mais c'était pas le plus en retard. URIELEUH!!! | |
| | | Falfalle de Peys
Messages : 10 Date d'inscription : 11/02/2010 Le Puy Humeur : Toujours contente
| Sujet: Re: Un nouveau départ ou la fin d'une vie ? Ven 12 Fév - 18:43 | |
| Il s'est rétabli.
Falfalle poussa un soupir de soulagement en entendant ces mots. D'ailleurs il arrivait avec sa monture, un magnifique cheval noir. Tout se précipitait soudain. Nous partons ce soir même avait dit Pons. Pas le temps de rassembler ses affaires. Peu importait, elle ne possédait rien. Falfalle ne tenait plus en place : elle allait monter à cheval, avec Pons pour cavalier. Rien ne pouvait lui arriver désormais. Lorsque Pons revint avec sa monture, fourrures et vivre, elle s'approcha timidement de lui et le tira pas la manche. J'ai quelque chose à te dire, quelque chose qui ne va pas te faire plaisir. Je t'en parlerai en chemin, je me mettrai tout contre ton oreille et je te raconterai tout avant que tu ne l'apprennes d'autres. | |
| | | Finger Dame de l'Estaque
Messages : 10 Date d'inscription : 08/02/2010 Genève Humeur : En alerte
| Sujet: Re: Un nouveau départ ou la fin d'une vie ? Dim 14 Fév - 15:24 | |
| [Genève]
Finger rentrais de sa dernière garde de la semaine. Elle était épuisée, enchaînant rondes sur les remparts la nuit et sur le marché la journée. Si il n'y avait pas eu cette loyauté pour Geoffroy, elle aurait déjà envoyé tout balader depuis un bout de temps pour prendre la route de Luxeuil.
Elle commençait à peine à ôter ses bottes qu'elle entendit un bruit caractéristique à la fenêtre. Elle alla l'ouvrir et récupéra un pauvre pigeon frigorifié. Prenant la missive qu'il transportait, elle lui donna quelques graines et lu le parchemin avec intérêt, reconnaissant l'écriture de son parrain.
Une fois sa lecture terminée, elle prit son écritoire et rédigea quatre missives. Les trois premières était adressées à des instances genevoises et annonçaient le départ imminent de la jeune fille. Dans la dernière, elle assurait son parrain de toute sa tendresse et confirmait qu'elle l'accompagnerait en Provence, lui delandant la date de son passage. Il avait si souvent évoqué ce pays dans ses courriers qu'elle n'aurait manqué ce voyage à ses côtés pour rien au monde.
Elle partit vérifier sa réserve de viandes et de poissons séchés, vérifia au passage que la huche contenait assez de pain pour une semaine de route et sortit son outre d'un de ses coffres, la posant sur la table, prête à être remplie d'eau fraîche au dernier moment. Elle passerait chez un amis éleveur au moment du départ pour acheter quelques fromages de brebis qui viendront agrémenter leur pitance quotidienne. Rassemblant quelques fourrures, elle récupéra sa cape de voyage qu'elle posa au dessus des ses soutes à côté de la porte.
Ses bagages étant fin près, restait à annoncer son départ à son amoureux. | |
| | | Sacraï d'Eirbal Vicomte de St-Loup-sur-Semouse et Baron de St-Saveur
Messages : 1 Date d'inscription : 10/01/2010 Luxeuil dans sa taverne Humeur : Alcoolique
| Sujet: Re: Un nouveau départ ou la fin d'une vie ? Mar 16 Fév - 5:37 | |
| La semaine commençait à peine que déjà les soucis arrivaient.Ce matin la Pons était venu le voir, un provençal ( de sa famille à ce qu'il avait compris), venait d'arriver en ville et s'était retrouvé coincé sous sa monture.Heureusement avec les tavernes toujours pleines à cette heure là de l'aide était vite arrivée pour sortir de le malheureux de la.Pons ne semblait pas avoir aussi bonne mine que d'habitude lorsqu'il lui expliqua tout cela, cela le touchait beaucoup il semblerait.Alors quand ce dernier lui demanda de l'accompagner pour se périple il accepta immédiatement.Il fallait quand même préparer un minimum le voyage avant de partir en soirée.Il se dépêcha donc de rentrer au château afin de prévenir sa femme qu'il allait s'absenter un peu.La mairie étant bien gérée il n'y avait pas trop de soucis.Il passa donc les trois quart de la journée à tout préparer (vêtements, boissons , vivres, monture) et décida d'aller se reposer à la taverne.Malheureusement comme à son habitude les chopes défilaient et l'heure passait sans qu'il s'en rende compte et c'est Pons comme d'habitude qui du venir le chercher.Après avoir fait la morale au pauvre Sacraï qui ne pouvait plus suivre qu'à moitié il l'emmena dehors pour rejoindre le lieu du départ. | |
| | | Pons d'Agoult Vicomte de Marignane
Messages : 136 Date de naissance rp : 21/03/1430 Date d'inscription : 07/12/2009 Luxeuil Humeur : vicomtale
| Sujet: Re: Un nouveau départ ou la fin d'une vie ? Mar 16 Fév - 12:00 | |
| Enfin. Ils quittaient Luxeuil. Pons d'Agoult avait pris Falfalle en croupe, et ouvrait la marche. Elle avait tant à lui dire. Du moins lui avait-elle fait entendre ceci avant le départ. Il n'aimait guère les révélations, surtout venant d'amis. Beaucoup trop de poids sur sa conscience, même si sa curiosité provençale voulait toujours en savoir plus. Bref, ils allaient bientôt arrivé à Genève qu'elle n'avait pour le moment pas encore dit mot. Le prêtre la sentait juste collée à son dos, ses bras qui lui enlaçaient la taille, ses mains posées sur son ventre... tant qu'elles ne descendaient pas trop bas. Encore un col à franchir, et la cité genevoise s'offrirait à eux. Pons laissa ses compagnons prendre leur devant, et discuter tranquillement avec Falfalle. « Eh bien! Tu n'avais pas quelque révélation ? lui demanda-t-il naïvement. | |
| | | Falfalle de Peys
Messages : 10 Date d'inscription : 11/02/2010 Le Puy Humeur : Toujours contente
| Sujet: Re: Un nouveau départ ou la fin d'une vie ? Mar 16 Fév - 16:15 | |
| Falfalle sauta légèrement sur la monture aidée de Pons. Il avait installé des fourrures et elle commençait à se réchauffer. En se retournant, elle vit Sacraï qui la saluait : quel excellent cavalier il faisait ! Elle était rassurée de faire le voyage avec les deux hommes de son coeur Elle enserra de ses bras la taille de Pons et posa sa tête contre son dos. Elle sentait sa chaleur et avait l'impression d'entendre battre son coeur. Elle se serra un peu plus et ferma les yeux. Ils quittaient Luxeuil et elle ne put s'empêcher de ressentir une légère appréhension.
Ils allaient atteindre Genève. Elle se redressa un peu, laissa descendre ses mains et les remonta bien vite en rougissant. Pas de problème, Pons ne pouvait pas voir son visage !
Eh bien ! Tu n'avais pas quelque révélation ? lui demanda-t-il. Falfalle soupira.
Il s'agit d'une amie qui est en pleine tourmente sentimentale... Hum hum ! fit Pons. ... partagée entre l'amour qu'elle porte à un homme qui ne plaît pas à son père, l'affection qu'elle éprouve pour l'homme que lui propose son père et l'attirance qui la pousse dans les bras d'un nouveau venu rencontré à Luxeuil. Elle attend un enfant de son compagnon, ce compagnon dont elle ne sait plus ce qu'elle ressent pour lui, qui l'a trompée, trahie et en qui elle n'a plus confiance. De toutes façons, la personne qui compte le plus pour elle est son père et elle craint son courroux quand elle annoncera son état.
Devant son désarroi, son désir de se débarrasser de l'enfant avant ou après la naissance, j'ai proposé de ... Falfalle fit une pause ...l'adopter. Ca ne pose pas de problème : Sacraï est même prêt à l'accueillir chez lui. Falfalle fit un signe de la main à Sacraï et lui sourit. Moi je tiens pas à m'occuper d'un enfant mais bon, s'il faut aider ... Seulement la jeune fille a tellement peur de la réaction de son père qu'elle désire que, non seulement j'adopte le petit, mais que je me fasse passer pour sa mère, donc que je dise que je suis enceinte alors qu'elle affirmera avoir perdu le bébé. Au moment de l'accouchement, je serai avec elle et le tour sera joué !
Je ne suis pas contre mais se pose le problème du père ! Nous avons décidé que je refuserai d'en donner le nom même si je sais bien que je serai pressée de questions. Bah, j'avais prévu de dire que j'avais tant d'amants que je ne saurais en désigner un en particulier. Falfalle retint sa respiration. Seulement les rumeurs vont bon train.... Elle resserra son étreinte. ... et il se murmure que c'est toi le père.
Voilà c'était dit ! Restait à affronter la colère de Pons. | |
| | | Pons d'Agoult Vicomte de Marignane
Messages : 136 Date de naissance rp : 21/03/1430 Date d'inscription : 07/12/2009 Luxeuil Humeur : vicomtale
| Sujet: Re: Un nouveau départ ou la fin d'une vie ? Mar 16 Fév - 21:31 | |
| Un vrai conte digne des meilleurs troubadours de jadis, faillit-il commenter. Mais Pons d'Agoult écouta attentivement l'histoire que lui racontait son amie. Drôle d'histoire par ailleurs, il frissonnait d'avance à la chute. Car chute il y aurait. Et il en serait le principal intéressé. Sinon pourquoi faire tant de mystères, et surtout la lui raconter ? Le prêtre écoutait chaque mot, il buvait littéralement ses paroles, mais au final, que pouvait-il venir faire dans ce mauvais conte. Puis vint la fin... Il lâcha un franc éclat de rire. Un écho cristallin résonna. Puis Pons tourna légèrement la tête pour regarder Falfalle, un sourire aux lèvres. « Je dois concéder que je suis touché que les rumeurs me désignent comme le père. Mais bon... Si tu veux j'adopterai l'enfant! lui dit-il simplement. Il donna un léger coup de bride à sa monture pour avancer vers Genève qui n'était plus désormais un mirage. | |
| | | Uriel Seigneur d'Anderny
Messages : 6 Date de naissance rp : 15/08/1437 Date d'inscription : 16/02/2010 Epinal, Lorraine Humeur : Bonne ;)
| Sujet: Re: Un nouveau départ ou la fin d'une vie ? Mar 16 Fév - 23:33 | |
| [Epinal, Lorraine]
... Messire Uriel, la Duchesse vous attend au Castel ... ... Dites Professeur, pour ma pastorale, ce sera vous hein ? Je ne veux personne d'autre ! ... ... Dis au fait, si je suis élue prochaine Duchesse, que penses-tu de ... ... Parrain, tu dois faire mon mariage ! ... Capitaine, au fait, vous avez bien travaillé, plus de 500 écus récoltés ! ... Messire Uriel, je vous invite à mon baptême ... et moi à mon mariage ... euh oui, j'organise une réception à l'Arbre à Cadabras ... ... Je fête mon anniversaire, je veux que vous soyez là ! ... Euh vous pourrez vous occuper des funérailles d'untel. ... Au fait ma séparation vous croyez que ça ira ? ... Ola mio fratello, si tutto va bene ?
Victime de son succès, le Premier Archidiacre ne savait plus où donner de la tête. Entre les cours, les réceptions, ses fiançailles et tout le tralala, il ne s'en sortait plus. Pons allait finir par croire qu'il se moquait de lui. Et pourtant non ! Terminant un mariage d'une main, bénissant de l'autre, écoutant les doléances, il n'oublia bien sûr pas de se rincer le gosier avec de la mirabelle avant d'enfourcher son cheval !
La route jusque Luxeuil allait être courte.
Lorsqu'il y arriva on lui dit qu'ils étaient déjà partis ! Mince ! Et si ils se faisaient tuer en route ? Bah on pourrait toujours détrousser les cadavres ... pour donner aux pauvres bien sûr - qu'allez-vous penser !
Enfin il les rattrapa.
Hé bhen ! J'ai bien cru que j'allais arriver avant vous !
Lançant une flasque à Pons, il rit.
Voici de quoi me faire pardonner.
Puis il dévoila un tonnelet de mirabelle et quelques bonnes bouteilles de vin en provenance directe du Château de Sancy, là où résidait son excellent ami Fiha.
Vous avez le pain, mon Père, moi j'ai le vin.
Mais je manque à toutes les politesses ! Damoiselle Falfalle, ravi de vous revoir ! Messire Sacraï, c'est un plaisir - au fait, félicitations, j'ai appris que vous alliez être le parrain de Pilli ? | |
| | | Falfalle de Peys
Messages : 10 Date d'inscription : 11/02/2010 Le Puy Humeur : Toujours contente
| Sujet: Re: Un nouveau départ ou la fin d'une vie ? Mar 16 Fév - 23:58 | |
| Alors ça c'était la meilleure ! Pons qui riait ; Pons qui parlait d'adopter l'enfant. Quel homme merveilleux ! A moins que ce ne fût pour faire taire les rumeurs ? Peu importait. le geste était là ! Falfalle sourit en retour.
Et Uriel qui arrivait ! En fanfaronnant, lançant une flasque que Pons attrapa élégamment d'une main. C'était la fête ! Comme à Luxeuil ! De la mirabelle, du vin, du pain ! Falfalle battait des mains. Que la vie était belle ! Elle sauta au cou d'Uriel, de Sacraï, de Pons qu'elle fit tournoyer tant elle était heureuse !
| |
| | | Pons d'Agoult Vicomte de Marignane
Messages : 136 Date de naissance rp : 21/03/1430 Date d'inscription : 07/12/2009 Luxeuil Humeur : vicomtale
| Sujet: Re: Un nouveau départ ou la fin d'une vie ? Jeu 18 Fév - 13:23 | |
| « Salut et bénédiction apostolique Seigneur Uriel! Heureux de te voir enfin, nous désespérions, lui dit-il tout sourire en le voyant arriver au galop, réceptionnant même dans ses bras une bonbonne. Pons d'Agoult en profita pour la déboucher et en sentir le délicat parfum alcoolisé. Il soupira d'avancer du plaisir des papilles. Cette liqueur rincerait langue, lèvres et gorge déshydratées en manque de quelque douceur éthylique. « Eh bien! Avec les fougasses que j'ai amené, ta mirabelle... le pain, le vin, nous dinerons comme les apôtres entourant le Prophète Christos! Genève nous voilà! Ils n'arriveraient point les mains vides, et contenteraient Finger qui les y attendait. | |
| | | Uriel Seigneur d'Anderny
Messages : 6 Date de naissance rp : 15/08/1437 Date d'inscription : 16/02/2010 Epinal, Lorraine Humeur : Bonne ;)
| Sujet: Re: Un nouveau départ ou la fin d'une vie ? Jeu 18 Fév - 14:53 | |
| Uriel réceptionna Falfalle et la fit tourner dans l'air, avant de la reposer par terre. Le voyage allait se faire dans la joie et la bonne humeur.
Il s'inclina face au vicaire.
Oui, me voici enfin ! C'est ça le secret ... se laisser désirer ...
Il rit alors.
Et bien en route pour Genève. Il ne nous reste plus qu'à espérer que l'on ne tombera pas sur un lion ... | |
| | | Pons d'Agoult Vicomte de Marignane
Messages : 136 Date de naissance rp : 21/03/1430 Date d'inscription : 07/12/2009 Luxeuil Humeur : vicomtale
| Sujet: Re: Un nouveau départ ou la fin d'une vie ? Jeu 18 Fév - 15:09 | |
| « Rah! Ne me dit pas que toi aussi tu as fait le lien avec ce que je viens de dire! Le dernier dîner, la trahison, Daju, sicaire du Lion... Ne soyons pas superstitieux par Dieu! Le prêtre avait autant peur de spadassins – on disait les arbalétriers génois fort louables tireurs – envoyés par des personnes sans foi ni loi, que de sicaires qui eux au moins avaient un but, une destinée. Voilà déjà bien longtemps qu'il réfléchissait à une bande armée plus ou moins occulte au service de la foi. Devrait-il faire appel à des aventuriers et les fidéliser, ou à quelques preux chevaliers. La République de Genève était là devant eux. Une deuxième fois l'illustre lac de la cité s'offrait à ses yeux. Le Rhône plus loin. Il hésitait à le descendre sur des bacs. Encore fallait-il trouver nautes consciencieux et surtout provençaux. Pons comptait sur leur étape pour y réfléchir sérieusement. | |
| | | Uriel Seigneur d'Anderny
Messages : 6 Date de naissance rp : 15/08/1437 Date d'inscription : 16/02/2010 Epinal, Lorraine Humeur : Bonne ;)
| Sujet: Re: Un nouveau départ ou la fin d'une vie ? Ven 19 Fév - 13:41 | |
| Mhhh je dois bien avouer que c'était facile, trop facile. J'essayerai de faire mieux la prochaine fois. Genève et lion sont quasiment synonymes. Mais n'aies crainte il n'y a nulle raison de tomber sous le fer de ces sicaires, car quand bien même je n'aimerais pas tirer le mien, je me dois bien de protéger ta vie ... et la mienne par la même occasion !
Allez en route !
Ils prirent pour commencer les chemins de halage ; ensuite, ils bifurquèrent par des chemins connus. Et les paysages défilaient, vallées et forêts se suivaient, le ciel était parfois lourd de neige et quelques flocons commencèrent à tomber. Au loin ... un bruit ... des hurlements ... de loup. | |
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| Sujet: Re: Un nouveau départ ou la fin d'une vie ? | |
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